Je me suis rendue avec ma collègue Mathilde Desjonquères à Autun en Saône-et-Loire, à l’invitation du Maire Vincent Chauvet, très impliqué dans l’accueil de réfugiés.
Dans le cadre des futurs travaux du projet de loi intégration et immigration, j'ai souhaité rencontrer les salariés, les bénévoles et les élus qui œuvrent ensemble au quotidien pour l’amélioration de l’intégration de personnes réfugiés et éloignées de l’emploi et de la vie sociale.
Nous avons d’abord rencontré les salariés du Cilef, le centre d’information local sur l’emploi et les formations, et avons ensuite échangé avec des bénéficiaires de ce programme qui ont témoigné de la qualité de leur accompagnement.
L’après-midi, après une présentation du fonctionnement du CTAI, le contrat territorial d’accueil et d’intégration, nous avons rencontré l’association Habitat et Humanisme, en charge de l’accompagnement social des familles primo-arrivantes. Ce fut également l’occasion d’écouter les témoignages des Ukrainiennes présentes et accueillies par la ville d’Autun, ainsi que le témoignage d’un réfugié syrien, devenu référent santé pour la ville et à l’initiative de projets de valorisation des parcours migratoires.
« L’exemple de la ville d’Autun nous montre que l’intégration et l’accompagnement des personnes étrangères réussissent lorsque les territoires sont moteur et s’impliquent dans une démarche collective. Il faut les associer au mieux lors de la rédaction de la législation française et européenne. »